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Pendant longtemps, pour les habitants de la ville de Saida « Aller en forêt » voulait dire aller au Vieux Saida, la forêt récréative située à la sortie Sud de la ville. Durant les années 90, l’absence de sécurité et des conditions socio-économiques peu reluisantes ont été parmi les principales causes de la défection du public envers les sorties du week-end. Bien sûr, quelques téméraires n’hésitaient pas à affronter ce monstre hideux qu’est la peur inspirée par les terroristes pour s’aventurer dans les bois ou au fond des gorges sombres du Vieux Saida.
Heureusement que ces tristes jours sont derrière nous et que les choses s’améliorent petit à petit. Les gens, quelque soit leur âge, redécouvrent des notions basiques mais néanmoins essentielles qu’ils avaient complètement refoulées ou perdu de vue : les notions de bonheur, de jeux, de sorties, d’environnement, etc..
La forêt, un mot lourd de sens et qui faisait peur. La forêt, repaire de monstres venus d’on ne sait où et qui tuaient à tour de bras tout ce qui leur tombait sous la main. La forêt, sinistre endroit où un honnête citoyen n’avait rien à y faire. A moins que, il n’y avait un quelconque intérêt. Bref, la forêt fut pendant assez longtemps un endroit particulièrement dangereux.
Maintenant que la sécurité est revenue, les citoyens devraient réapprendre à utiliser ce mot qui faisait peur : el ghaba ! Le Vieux Saida est parfait pour ce faire : Ce n’est pas le jardin public et ce n’est pas nom plus la forêt dense et sombre. Il joue très bien le rôle de transition pour que les gens se réapproprient graduellement les espaces publics qui leur étaient « interdits » de fait.
El ghaba, c’est également un domaine appartenant dans sa majorité à l’état algérien. Ce dernier, au même titre que le citoyen, en a été chassé d’une certaine manière. L’état, puissance publique, a dû également réintégrer ses prérogatives. Et c’est tant mieux car la valeur socio-économique des forêts est d’une importance capitale pour le développement de notre région. Il y a des forêts qui doivent être préservées parce qu’elles abritent une faune et une flore dont l’importance n’est plus à démontrer ; Et d’autres, qu’il faut développer pour l’industrie du bois et de ses dérivés. Cette industrie est fortement génératrice d’emploi qualifiés et qui participe au développement de toute une chaîne de métiers.
La protection de l’environnement se fait aussi dans le cadre d’une économie solide et qui gagne. Des citoyens malheureux dans leur vie, chômeurs ou laissés pour compte du développement social ne sont pas très réceptifs au discours environnementaliste.
Par SaidaNature
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pourkoi grim n a pas cite une fois le nom de mebkhout mohamed pourtant ils ont travaille ensemble a djelfa et saida peut il me donner une repose
Je viens de lire les commentaires de « tête de marmite », de « voyageur » et de Grim.
Ayant été cité par ce dernier et traité d' »acolyte », je tiens à dire que je ne connais nullement ces messieurs dont je ne partage qu’une partie des opinions, celles qui ont trait à l’incompétence avérée de Mr Grim et à son entêtement à appliquer ses théories vaseuses et pseudo-scientifiques aux forêts de Saïda et Djelfa qui ne lui demandaient rien.
Je crois profondèment à la sincérité de Mr Grim qui défend bec et ongles ce qu’il considère comme l’oeuvre de sa vie et qui aura été, à mon humble avis, un immense gâchis dont on ne finit pas de payer le prix.
Il n’est pas seul responsable des immenses dégâts occasionnés, il a été aidé par la négligence coupable des dirigeants de l’époque, qui, pour se débarasser d’un hâbleur encombrant l’ont laissé faire joujou avec un patrimoine forestier fragile et qui portera à jamais les traces morbides de ses dangereuses frasques.
Concernant sa vie privée, je trouve inconvenant d’en parler, la calomnie n’a jamais été un argument recevable, elle salit celui qui l’utlise autant que celui qui en est l’objet, souvent innocent.
Concernant Mr Kadik, il semblerait que l’affaire ait été jugée et ne devrait plus donner lieu à polémique.
Il reste que je crois que lincompétence est la chose la mieux partagée sous nos cieux et que la « gestion » actuelle de nos forêts est un créve-coeur pour les forestiers honnêtes ( il en reste ! ) et les amis de la nature!
Merci à Saïda nature de nous donner l’occasion d’un débat que je souhaite franc,fructueux et non dépourvu de courtoisie.
Par rapport à la chenille processionnaire du pin je suis disposé, dans la mesure du possible, d’apporter les eléments de réponse à toutes les questions sur ce sujet.
Mille excuses à notre ami Zamoum qui a vu son dernier commentaire supprimé accidentellement. Le voici reproduit fidèlement ci-dessous :
Auteur : Zamoum Mohamed – 26 juin 2011
Commentaire:
En fait, les études qui ont été menées sur la chenille processionnaire du pin dans le barrage vert en Algérie et à travers tout le bassin méditerranéen ont principalement montré que :
– cet insecte fait partie de la biocénose du pin d’Alep et de bien d’autres essences résineuses y compris le cèdre
– les défoliations dues aux chenilles de cette espèce ne concourent pas à la mortalité des pins
– les attaques sont spectaculaires durant les premières années de plantation et nécessitent un contrôle des populations ; par la suite on observe une autoprotection des peuplements et l’installation de tout un cortège de parasitoïdes et de prédateurs
Un pseudonyme, surtout pour des personnes d’un certain âge, correspond souvent à une caractéristique de la personne. Je ne veux être reconnu que par M. Grim puisque c lui qui m’a donné ce surnom, il y a longtemps. Peut-être que s’il le traduisait dans la langue de sa ville natale ça lui parlerait plus. Si je devais lui en donner un à mon tour ce serait Charognard…
Connaissez vous cela M. Grim:
« D’abord y a l’aîné lui qui est comme un melon, pis qui a un gros nez, lui qui sait plus son nom, Monsieur, tellement qu’il boit, tellement qu’il a bu, lui qui n’fait rien d’ses dix doigts, lui qui n’en peux plus, lui qui est complètement cuit et qui s’prend pour le roi »
Faut vous dire Monsieur que ce portrait là vous peint bien Monsieur, vous peint bien, très bien
En effet oubliez ce nom qui ne vous appartient pas mais appartient à une communauté que vous avez toujours désagrégée au point de la rendre chimérique. Car par tradition de respect, n’est-ce-pas, l’aîné est écouté
Vous l’avez oublié ? Votre nom est Saïd ben Mohammed ben Amar. Cela fait moins chic ?
M. Kadik que vous critiquez tant, est professeur en retraite, mais encore sollicité dans plusieurs universités pour des cours. Vous êtes le seul a critiquer sa thèse, largement représentée dans les bibliothèques en Algérie et en France, éditée par l’OPU qui n’est tout de même pas une édition de guignols. Il vous a, semble-t-il, reproché de travailler pour les Belges. Oui vous avez tenté mais les Belges vous ont répondu qu’il fallait être mandaté par votre tutelle.
Pourquoi vous n’écrivez rien sur Mme Kadik, qui aussi faisait partie de votre logorrhée, y entrainant d’ailleurs votre épouse. Je vous en donne des nouvelles tout de même ? Elle est professeure, toujours en activité, ses étudiants l’apprécient beaucoup et elle est sollicitée par l’UNESCO pour un ouvrage sur le savoir faire local de Djelfa en sylviculture, pile votre domaine soit disant
Pourquoi demandez vous à M. Menahouer de vous faire un site internet. Avec deux fils au moins ingénieur en informatique vous avez certainement plus de moyens que lui. Mais tirer les marrons du feu et jouer la cerise sur le gâteau sont des activites où vous excellez
Quand vous êtes pris la main dans le pot de confiture, vous coups sont en dessous de la ceinture
J’espère que le solstice d’hiver que vous avez jugé utile de rappeler vous a emporté dans sa nuit la plus profonde
Et quittez ce ton mystique que vous avez assez souvent, retournez au vrai théâtre que vous avez pratiqué un certain temps à Montréal, cela vous sied plus
@ Ennebati mohamed El Amin
Je t’ai préparé un pdf sur ce sujet. Je te l’envoie aujourd’hui même.
En espérant t’avoir aidé dans la préparation de ton exposé.
Si tu permet, et à travers toi, j’aimerais donner un conseil hyper important à tous nos étudiant(e)s :
Si Internet est un formidable outil de recherche bibliographique, de communication et d’information, il ne doit pas devenir un outil pour « faire » des exposés « prêt-à-emporter » et prêts-à-remettre » au prof.
Il est très important de remettre son propre travail. Il en va de votre crédibilité intellectuelle et de votre compétence présente et future.
Par ailleurs, il n’est pas interdit de s’inspirer de tel ou tel travail ou publication.
Merci de rester fidèle à SaidaNature. N’hésitez pas à faire appel à nous en cas de besoin.
Bon courage.
bonjour,
j’ai le plaisir de vous contactez suite à une faveur que je souhaite bien de me l’offrir car je suis un étudiant en écologie 4ème année à TLEMCEN et je cherche des donnés (revues,rapports,…etc) qui parle de la processionaire du pin du coté économique pour mon éxposé à faire.
Veuillez S.V.P m’aider et merci
Nos lecteurs l’ont sûrement constaté par eux-mêmes, la rédaction du site n’est pas intervenu dans cette « polémique » entre forestiers Saïdéens.
En vertu du droit à la liberté d’expression de chacun, nous n’avons supprimé aucun message. Nous espérions seulement que les échanges ne sortent pas du cadre de la courtoisie et du respect mutuel. Par ailleurs, nous nous réservons le droit de modérer tout passage qui ne respecte pas ces recommandations.
Monsieur Grim et ses contradicteurs ont le mérite de nous « informer » sur la manière dont étaient gérées les affaires forestières de Saida et du pays.
Il n’existe aucune loi qui oblige un internaute de se connecter à un site internet sous sa véritable identité. De même, il n’existe aucune loi qui oblige un site internet d’accepter les commentaires faits sous l’anonymat. Mais, et les lecteurs le savent bien, on est plus enclin à croire une personne identifiée plutôt qu’une autre qui refuse de nous dire son nom. Faut-il accepter uniquement les commentaires des lecteurs identifiés et supprimer les interventions faites par des anonymes ? Grande question. Et vous, amis de SaidaNature, qu’en pensez-vous ?
La bonne éducation et le respect d’autrui, de ses opinions nous imposent de discuter, de polémiquer bref d’échanger sans porter atteinte à l’autre.
Merci pour vos bons voeux M. Grim.
Chers amis,
En ce 21 décembre, jour du solstice d’hiver, c’est mon dernier message pour cette année 2010. Je vous souhaite à tous une excellente année 2011.
Je suis tenu de m’éloigner de l’ordinateur quelque temps.
Mes bons voeux s’adressent également bien sûr à Monsieur Ksantini, notre patient webmaster.
Une famille Ksantini -le père était quincailler à Saida – habitait l’immeuble où je logeais à la cité des Castors. N’est-il pas un membre de cette estimable famille?
Nous reprendrons, si Dieu nous prête vie, notre survol historique des réalités forestières algériennes en 2011.
Bonne année encore une fois.
»Bilal-Voyageur » récidive dans ses calomnies.
Bachir Kadik, directeur de l’INRF m’avait accusé en 1983 de travailler pour les intérêts belge…par lettre officielle sous le timbre de la République algérienne démocratique et populaire.
En 1972 à Télagh à l’occasion d’une réunion consacrée à l’examen de l’opportunité de créer une unité de panneaux de particules dans la ville, on avait fait courir le bruit que j’avais pour projet d’assassiner Benaissa Hakka durant la séance de travail.
Durant toute la réunion à la daira, des gendarmes avaient pris position à l’extérieur de la sous préfecture pour le cas où…
J’ai évoqué le cas du débit clandestin d’alcool dans la structure ONTF de Youb. Si »Bilal – Voyageur » se décidait à intervenir sous sa véritable identité et non en corbeau je parlerai des séances d’ivrognerie auxquelles étaient coutumiers des dignitaires forestiers et leurs affidés.
Pour cette dame de Telagh que, semble-t-il ,je ne pouvais rencontrer qu’escorté de gardes forestiers supplétifs (sic), je demande d’en savoir un peu plus. Les visiteurs de ce site seront très certainement désireux d’en connaître plus aussi.
reponse a grim vous avez massacre les forets de SAIDA par vos idees qui vous passaient par la tete parceque tout le temps vous etiez ivre H24 Ces talents de technicirns dot vous vous vanter ne sont en realite que des pauvres valets qui etaient a votre solde vous etiez un dictateur et pour preve lorsque vous etiz a DJEFA vous fesiez la navette jusqu au TELAGH sous la protections des gardes forestiers suppletifs a l epoque pour rencontrer votre maitresse dont je ne citerais pas le nom.les seuls agentsdignes sont ATTAK YOUNES KEBBAB ET BOUSSIRRI que je salutau passage pour les autres c est des fripouilles cmme vous Vous avez quittez l ALGERIE alors n y penser plusI vous avez bien travailler pourquoi on vous a expedie au TASSILI et non pour une exprdition comme vous vous le pretendier Alors arreter de nous narguer avec vos mensonges si vous ingenieur c est pour vous et non pour les autres DONC ON CONNAIT votre passe reste la ou vous etes buver votre vin jusqu a la mort OUBLIERSAIDA ET L AGERIE si vous tener tellement a lAlgerie pourquoi vous etes parti je crois que vous comme BOUGUIBA lorsqu il a dit PRUPKR TUNISIRN DE MA TOMBE J VOUS GUIDERAIS
»Bilal-Voyageur », votre acolyte »Sofiane-Sofiane B.-Abdelouahab » reprend ses calomnies sur le site Djelfa.com. Il vous faut pas moins de cinq pseudonymes pour ternir le travail d’aménagement et de reboisement que j’ai initié depuis 1968.
Pourquoi vous abriter derrière des noms d’emprunt si votre but véritable était d’informer?
Si j’ai réellement mal travaillé, mal agi, à Djelfa et à Saida pourquoi ne pas en informer vos lecteurs sous votre identité véritable?
Que craignez-vous? Qui vous fait peur?
Il m’est agréable d’informer le personnel de l’ancien projet Pineraie de Saida que depuis quelques jours leur contribution est mentionnée sur un autre site en construction mais déjà mis en ligne en dépit d’une présentation qui laisse encore beaucoup à désirer. Il suffira de cliquer par exemple sur m didaoui et les noms des participants à notre travail d’aménagement forestier (1973-1986) apparaîtront.
Pour ce qui est du clic sur m Didaoui, les nom apparaitront à la page 2, rang 6 du moteur de recherches Google.
Adresse du site: http://www.foretnumide.com
Encore une fois, soyez extrêmement indulgent sur la forme; le fond par contre, je m’en porte garant.
mes collégues les forestiers notre foret à besoin d’aide c’est notre poumons,elle à subi de plusieurs dégradation naturelle et humain ,elle à besoin de nous pour la sauvée ,c’est pour cela ce site est très intéressant pour partager nos idée .mais sans oubliez le district d’ain-skhouna (zone humide un micro-climat.)circonscription de hassasna.
Depuis les années 1980, avec la création du secrétariat d’État aux forêts et au reboisement, on assiste à une campagne coordonnée de dévalorisation du pin d’Alep (Pinus halepensis Miller). La superficie occupée par le cortège végétal de cet arbre représente approximativement 25 % des formations forestières d’Algérie (environ 1 000 000 d’hectares).
En 1968 lorsqu’a été proposée l’extension des forêts de L’Atlas saharien on a tout naturellement pensé au pin d’Alep comme essence principale de reboisement.
Pendant le temps où l’A.N.P. était engagée dans les opérations de plantation on n’entendait que louanges du Barrage vert mais les appréciations changèrent du tout au tout dès que l’institution militaire se désengagea du projet.
Si le pin d’Alep était réellement l’arbre inapproprié pour le reboisement dans les Hautes plaines et l’Atlas saharien rien ne s’opposait, depuis 1969, à lui substituer un autre végétal.
On fit grand tapage, y compris dans la presse, d’un »jojoba » comme de »pins du Caucase »…En somme tout ce qui n’était pas algérien était bon à prendre.
Au passage il faut signaler que les techniciens algériens furent également décrétés de compétence nulle par rapport aux forestiers amenés d’ailleurs.
Pour revenir à notre sujet, les dignitaires du secteur forestier avec la complicité de journalistes et d’universitaires de tous horizons géographiques associèrent le Barrage vert au pin d’Alep et le pin d’Alep à la chenille processionnaire.
Je reproduis ci-après le contenu d’un texte montrant ce qui vient d’être écrit:
«- BARRAGE VERT, PIN D’ALEP ET CHENILLE PROCESSIONNAIRE –
Des notabilités administratives, universitaires et journalistiques répètent invariablement que le Barrage vert est synonyme de pin d’Alep et à cet arbre est accolée systématiquement la chenille processionnaire. Les mêmes autorités ressassent – contre toute évidence – que le Barrage vert a été décidé sans qu’aient été prises en compte des réalités techniques et scientifiques.
On trouvera ci-dessous une liste d’«études» sensées combler le manque d’investigations scientifiques initial. La liste est loin d’être exhaustive; elle sera complétée en y ajoutant les titres visant à associer le pin d’Alep, sans distinction d’écotype et de station, à la vulnérabilité aux parasites.
PÉRIODE 1980-1989
ZAMOUM M., 1984.
Bio écologie de la processionnaire du pin Thaumetopoea pityocampa Schiff. (Lep., Thaumetopoeïdae). Bulletin Technique, INRF., Alger, Algérie, 20p.
ZAMOUM M, BAHAKEMI S, et SAADI M, 1985.
Essai de lutte microbiologique contre la tordeuse des pousses de pin (Rhyacionia buoliana) dans le reboisement de Moudjebara (Djelfa). Doc. Interne INRF, 11p.
GACHI M., BAHAKEMI S. et SAADI M., 1986.
Enquête sur la répartition des dégâts de Rhyacionia buoliana en particulier dans les reboisements du barrage vert. Rapport interne. 3 pages.
KERRIS T., BAHAKEMI S. et SAADI M., 1987.
Essai de lutte contre la tordeuse des pousses de pin Rhyacionia buoliana Schiff à Djelfa. Rapport interne INRF.24 pages.
ZAMOUM M., 1987.
Bio écologie de la processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa Schiff et techniques d’avertissement. Communication : Premières Jour. Sci. du Museum National de la Nature, Alger, Algérie, 6 p.
KHEMICI M, ZAMOUM M, SAADI M., et BAHAKEMI S, 1988.
Essai en Ultra Bas Volume du Dimilin et sur les chenilles de stade L2-L3 de la processionnaire du pin à Djelfa. Rapport Interne, INRF- Algérie, 8p.
PÉRIODE 1990-1999
ZAMOUM M., 1992.
Evaluation de quelques facteurs de mortalité agissant sur une population de Thaumetopoea pityocampa Schiff. (Lep., Thaumetopoeïdae) depuis le départ des chenilles en procession de nymphose jusqu’à l’émergence des adultes. Etude biologique particulière sur deux parasitoïdes: Phryxe caudata Rond. (Dipt., Tachinidae) et Coelichneumon rudis Fonsc. (Hym., Ichneumonidae). Ed. Soc. Fr. de l’Et. Du Comp. Anim., Univ. des Sci. de Rennes I, 30p.
ZAMOUM M., GACHI M., BENSIDI A., BAHAKEMI S., et SAADI M., 1992.
Essai d’utilisation de FORAY 48B sur le stade L3 dans le reboisement de Moudjebara (Djelfa Algérie). Rapport Interne, INRF- Algérie, 6p.
ZAMOUM M., DEMOLIN G., et MARTIN J. C., 1997.
Essai d’efficacité d’un insecticide microbiologique (Foray 48 B) sur les stades L3 et L4 de la processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa Denis et Schiffermüller. (Lep., Thaumetopoeïdae) dans le reboisement de Moudjebara (Djelfa, Algérie). Ann. Recherche Forestiere en Algérie, 1, 3-11.
ZAMOUM M., 1998.
Données sur la bio écologie, les facteurs de mortalité et la dynamique des populations de Thaumetopoea pityocampa Denis et Schiffermüller. (Lep., Thaumetopoeïdae) dans les pineraies subsahariennes de la région de Djelfa (Algérie). Thèse de Doctorat, Univ des sciences de Rennes I, France, 247 p.
ZAMOUM M., et DEMOLIN G., 1999.
Analyse de la composition spécifique du complexe des ennemis naturels de la processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa Denis & Schiffermüller (Lep., Thaumetopoeidae) dans un reboisement du « barrage vert » (Moudjebara, Djelfa). Comm. 1ère Journée d’Etude Nationale sur la biodiversité forestière.
ZAMOUM M, KHEMICI M, et DEMOLIN G, 1999.
Eléments constitutifs de la stratégie de lutte intégrée contre Thaumetopoea pityocampa Denis et Schiffermüller (Lep., Thaumetopoeidae) dans les reboisements du « barrage vert » – Cas de Moudjebara (Djelfa). Acte 1er séminaire » Développement des zones arides et semi-aride », Djelfa, 7p.
PÉRIODE 2000-2009
ZAMOUM M., et DEMOLIN G, 2000.
Reduced natural enemies pressure at the end of larval cycle of Thaumetopoea pityocampa Denis and Schiffermüller (Lep., Thaumetopoeidae) in a subsaharian region (Djelfa- Algeria). Poster, IUFRO Cogress, 7-
ZAMOUM M., et DEMOLIN G., 2001.
Régulation des populations de la processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa
ZAMOUM M., et DEMOLIN G., 2001.
Régulation des populations de la processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa (Lep., Thaumetopoeidae) en zone semi-aride (Algérie). Communication séminaire sur la conservation et la valorisation des ressources sylvo-pastorales, 19-90, INRGREF, Tunis, Tunisie.
ZAMOUM M., et DEMOLIN G. 2003.
Possibilités de renforcement de la lutte contre Thaumetopoea pityocampa Denis et Schiffermüller (Lep., Thaumetopoeidae) dans les reboisements de Pinus halepensis du « barrage vert ». Ann. de la Recherche Forestière. Algérie, 1, 18-26.
ZAMOUM M, 2004.
Stratégie de lutte intégrée contre la chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa Denis & Schiff.) en Algérie. Communication., 5ème Jour. Tech. Scient. Sur la Protection. Des Végétaux., INPV., Alger, , 12p.
ZAMOUM M., et DEMOLIN G., 2004.
Mécanismes de régulation des populations de la processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa Denis & Schiffermüller (Lep., Thaumetopoeidae) en zone semi aride (Algérie). Ann. de la Recherche Forestière., Tunisie, 6, 155-173.
ZAMOUM M, 2005.
Techniques de suivi de la biologie de la chenille processionnaire du pin avant et après le traitement insecticide prévu pour la campagne 2005. Doc. Tech. INRF, 12p.
ZAMOUM M., et BENSIDI A., 2005.
Pine processionary moth expansion and natural enemies in Algeria. Comm. Meeting UE RTD Quality of Life and Management of Living Resources, Calvi France.
ZAMOUM M., DEMOLIN G., et MARTIN J. C., 2005.
Lutte contre la processionnaire du pin : que deviennent les chenilles survivantes après un traitement Bt aux stades L3 et L4. Phytoma, 585, 38-41.
ZAMOUM M., DEMOLIN G., et SAI K., 2005.
Données sur les envols d’adultes de Thaumetopoea pityocampa Denis et Schiff. (Lep., Thaumetopoeidae) dans les pineraies semi arides. Ann. de la Recherche Forestières n°2.
ZAMOUM M, 2006.
Techniques d’évaluation des taux d’infestation de la chenille processionnaire du pin. Doc. Tech. INRF, 10p.
ZAMOUM M. DEMOLIN G. MARTIN. J.C. et BENSIDI A., 2006.
Mortalité immédiate et différée de chenilles de Thaumetopoea pityocampa (Lep., Thaumetopeidae) traitées avec Bacillus thuringiensis var Kurstaki 3a 3b en zone semi aride. Jijel Comm. Affichée Congrès international d’Entomologie et de Nématologie Alger du 17 au 20 Avril 2006»
*************
Même les formations forestières naturelles de pin d’Alep ne sont pas épargnées par la vindicte.
Au début des années 1980, s’adressant au ministre des forêts d’alors au cours d’une réunion consacrée aux incendies de forêts, un directeur central s’écrie, la voix étranglée par la volonté de circonvenir contre toute évidence: – « Nous ne pouvons pas faire grand chose Monsieur le ministre, nous avons affaire à une bombe, oui à une bombe Monsieur le ministre…»
La «bombe», visiteurs de ce site, c’était la forêt naturelle à pin d’Alep.
Il est sûrement utile de rappeler qu’une méthode de prévention et de lutte contre les incendies de forêts reposant sur la méthode d’aménagement sur compartimentage préalable est, sans justification, interdite d’application encore aujourd’hui.
Revenons maintenant à la question du Barrage vert originel dont la méthodologie, la finalité ne diffèrent pas fondamentalement de la démarche mise en application entre 1973 et 1986 dans les Monts de Daia et de Saida.
Les anciens forestiers de Saida se souviennent certainement encore de notre charmant collègue Mohamed Boussiri. Boussiri fit partie de l’équipe qui en 1968-1969 dans la région de Djelfa mit pour la première fois en application la doctrine de l’aménagement des forêts dénuées de tradition sylvicole.
Voici donc en copié-collé le texte transmis au site djelfa.com. Il nous faudrait également pour les forêts de Saida constituer une documentation photographique pour montrer à la génération des Saidéens d’aujourd’hui ce qu’a été notre travail dans leur région.
«Grim
11 novembre 2010
Les visiteurs de ce site qui manifestent de l’intérêt pour le Barrage vert et l’aménagement généralisé des formations forestières naturelles doivent s’armer d’une grande patience pour parvenir à une compréhension suffisante de la problématique qui a été développée entre 1968 et 1973.
Peut-être est-il encore tôt pour admettre sans l’ombre d’un doute que la fameuse barrière d’arbres de 20 km de largeur et de 1 500 km de long n’est qu’une vue de l’esprit, que le produit de la dénaturation d’un projet aux tenants et aboutissants précisément définis.
Il apparaîtra aussi de plus en plus que le Barrage vert est une affaire de professionnels: d’aménagistes, de sylviculteurs, d’économistes de la forêt et de ses produits.
Le Barrage vert est né à Djelfa et il peut paraître un juste retour des choses que la question soit présentée quatre décennies plus tard sur un site web de l’Atlas saharien central.
Revenons donc maintenant aux 25 documents photographiques Google Earth-Panoramio déjà évoqués.
On peut considérer que compte tenu du découpage administratif actuel, 11 wilayas sont concernées par le Barrage vert originel.
– 2 photographies (n° 16 et 21) intéressent la wilaya de Naama,
– 2 photographies (n° 17 et 22) concernent la wilaya d’El Bayadh,
– 2 photographies (n° 18 et 23) ont été prises dans la wilaya de Laghouat,
– 17 photographies (n° 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 19, 24) sont des vues de la wilaya de Djelfa,
– 2 photographies (n° 20 et 25) se rapportent à la wilaya de M’Sila.
Six wilayas, à cette étape de notre exposé ne sont pas encore évoquées; elles ne le seront pas avant longtemps et jamais aussi abondamment que la wilaya phare du projet: celle de Djelfa.
Cette classification purement administrative ne fait pas beaucoup avancer notre sujet; il faudra par la suite ranger nos documents en fonction d’autres paramètres: barrage vert originel ou autre, formation forestière naturelle ou issue de la main de l’homme, altitude, latitude, longitude…
Mais à chaque jour suffit sa peine… »
Examinons à présent quelques unes des affirmations «scientifiques» de l’article consacré au territoire de la commune d’Ain el Hadjar:
«Les formations forestières couvrent 15 506 hectares en 1998, avec une dominance des vielles futaies de pin d’Alep (découlant d’une absence de régénération naturelle) et de formations dégradées (matorral et garrigue de chêne-vert surtout) qui représentent plus de 72 % de l’espace.»
Les vieilles futaies en peuplements complets ne représentent pas 1 % des «15 506 hectares».
Le «72 % de l’espace» ne correspond à rien de vérifiable; il s’agit d’une donnée fictive, inventée. Pour des chiffres fragmentaires mais réels, consulter notamment les mémoires de A. Lezzar, Y. Carlier, A. Yanat, M. Hammache.
Deuxième assertion:
«La charge pastorale admise ne devait pas dépasser 0,5 équivalent ovin par hectare alors qu’elle en atteint actuellement plus de 4, induisant un surpâturage avec toutes ses conséquences [13].»
Pour la superficie forestière évoquée l’effectif du cheptel domestique s’élèverait par conséquent à environ 60 000 têtes.
C’est plausible sauf que ce faramineux troupeau n’appartient pas pour l’essentiel aux riverains de la forêt.
Qu’on se souvienne des opérations de recherche des animaux pacageant en délit dans les forêts où nous exercions. Pas un des
troupeaux surpris n’appartenait aux riverains; les bêtes étaient toujours la propriété du personnel forestier ou de sa parentèle.
J’avais par exemple surpris le troupeau du chef de district de Merdja: 200 têtes pacageant dans une parcelle d’environ 8 hectares.
L’affirmation selon laquelle 200 hectares sont incendiés annuellement laisse tout aussi songeur.
Le chiffre ne va ni dans le sens des superficies incendiées durant la période 1973-1986 ni dans celui de la catastrophe de 1994.
N’omettons pas de rappeler que la méthode de lutte contre les incendies de forêts reposant sur l’aménagement sur compartimentage préalable est toujours interdite d’application.
Références d’un article paru dans une grande revue scientifique; le texte est consacré à la commune d’Ain el Hadjar territoire sur lequel a porté l’essentiel de notre effort d’aménagement forestier.
«Fluctuations climatiques et dynamique de l’occupation de l’espace dans la commune de Ain El Hadjar (Saïda, Algérie)
Science et changements planétaires / Sécheresse. Volume 17, Numéro 3, 391-8, Juillet-Août-Septembre 2006, Article scientifique
Auteur(s) : Abderrahmane Labani, Khéloufi Benabdeli, Abdelkrim Kefifa , Institut de biologie, Ain-El-Hadjar 20100 Saida Algérie, Université Djilllali Liabes (UDL), Sidi Bel Abbes 22000 Algérie.
…………
«Forêts
Les formations forestières couvrent 15 506 hectares en 1998, avec une dominance des vielles futaies de pin d’Alep (découlant d’une absence de régénération naturelle) et de formations dégradées (matorral et garrigue de chêne-vert surtout) qui représentent plus de 72 % de l’espace.
Le parcours en forêt reste une activité quasi permanente durant toute l’année, le cheptel y trouvant des unités fourragères appréciables, estimées entre 150/ha pour les futaies âgées de pin d’Alep et 250/ha dans les formations basses de chêne-vert [13]. La charge pastorale admise ne devait pas dépasser 0,5 équivalent ovin par hectare alors qu’elle en atteint actuellement plus de 4, induisant un surpâturage avec toutes ses conséquences [13].
La surface de cet espace reste stable mais sa dégradation se poursuit à un rythme alarmant, comme le confirme l’état des formations forestières où dominent le maquis et les formations basses découlant d’une pression constante. Malgré des investissements importants, cet espace se dégrade et est de plus menacé par les incendies qui restent, en plus du parcours, un facteur dégradant inquiétant, avec en moyenne plus de 200 hectares incendiés annuellement.»
Les agents qui ont travaillé sur le projet Pineraie de Saida reconnaissent-ils dans la description ci-dessus la forêt qu’ils ont parcouru en long, en large et en travers durant des années?
L’un des auteurs de l’article a assuré les fonctions de directeur du projet Pineraie après l’éparpillement de notre équipe.
Un message concernant le Barrage vert (1968-2010) transmis au site djelfa.com. On pourrait s’inspirer de cette manière de présenter les choses lorsque viendra le moment de s’atteler à la construction du site concernant la mise en application de notre méthode d’aménagement forestier dans les forêts des Monts de Daia et de Saida.
Message plus particulièrement adressé à Lakehal Belabbès et à Menaoueri Mir.
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«LE BARRAGE VERT ILLUSTRÉ ET COMMENTÉ : Regroupement des informations, première mise au point.
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Photographie n° 1; Abdelkader Chouiha, «Champignon Bolet», Barrage vert originel, 1968-1973. Direction régionale de Messaad, Centre de gestion de Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 8, parcelle n° 18. Wilaya de Djelfa.
34°36’02.94’’ N, 3°20’54.23’’ E, 1255 m.
Arbre apparemment d’une quinzaine de cm de diamètre; tapis d’aiguilles en mélange avec d’autres débris végétaux dont la décomposition formera un humus structurant le sol,
L’image traduit parfaitement l’un des objectifs recherché à travers le Barrage vert originel: reconstituer un sol détérioré par le surpâturage, favoriser l’infiltration des précipitations au détriment du ruissellement, lutter contre les érosions éolienne et hydrique…
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Photographie n°2, Abdelkader Chouiha, «Reboisement de Moudjebara»; Barrage vert originel, 1968-1973. Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n°4, parcelle n°87. Wilaya de Djelfa.
34°36’40.17’’ N, 3°23’18.86’’ E, 1252 m.
Excellente image du reboisement de Moudjebara-Zaccar-Ksar Zeira qui paraît s’étendre à l’infini; comme pour les autres photographies Panoramio, la date de prise de vue n’est pas indiquée. Les échecs sont apparents mais les pins d’Alep qui ont survécu paraissent bien venants. Les arbres semblent avoir une hauteur minimale de 4 m; quelques sujets pourraient atteindre 6 m.
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Photographie n°3, Abdelkader Chouiha, «Reboisement de Moudjebara»; Barrage vert originel, 1968-1973.Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 3, parcelle 85 (numérotation provisoire).
34°38’17.04’’ N, 3°19’13.70’’ E, 1 191 m.
Quelques cyprès d’une hauteur supérieure à 6 m sur apparemment 4 rangées. L’aspect est peu vigoureux; le genre Cupressus ne devait pas être introduit dans les territoires concernés par le Barrage vert originel au moins dans les premières années; on l’a fait malgré tout avec les résultats bien apparents sur la photographie de Abdelkader Chouiha.
Au loin on devine les surfaces complantées en pin d’Alep.
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Photographie n°4, Abdelkader Chouiha, «Document sans titre français»; Barrage vert originel, 1968-1973. Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 5, parcelle 36. Wilaya de Djelfa.
34°37’35.88’’ N, 3°21’ 19.02’’ E, 1 219 m.
L’image montre une des lisières du reboisement emblématique du Barrage vert originel. Les arbres paraissent d’une taille élevée (rappelons que nous ne disposons ni de la date de plantation ni de l’année de prise de vue) avec un houppier bien fourni. On ne peut en dire plus.
Au premier plan, un amas de terre sur un terrain ruiné par le surpâturage.
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Photographie n°5, Selt A «Sans titre». Barrage vert originel, 1968-1973. Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 3, parcelle 82. Wilaya de Djelfa.
34°38’19.90’’ N, 3°20’02.20’’ E, 1 194 m.
Un amas de terre sur un terrain ruiné par le surpâturage; lisère du reboisement montrant des arbres très bien venants , de belle hauteur avec un houppier abondamment fourni. Exactement ce que l’on espérait d’un reboisement dans ces régions semi arides.
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Photographie n° 6, Selt A, «Frêne». Barrage vert originel, 1968-1973. Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 8, parcelle 44. Wilaya de Djelfa.
34°35’35.76’’ N, 3°21’57.33’’ E, 1 285 m.
L’image représente un arbuste au feuillage vert très fourni que l’auteur de la prise de vue identifie à un Frêne. Excellente initiative que celle d’avoir mis en ligne une image qui montre un biotope exceptionnel dans un environnement en apparence uniformément semi aride.
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Photographie n° 7, Abdelkader Chouiha, «Document sans titre français». Barrage vert originel, 1968-1973. Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 7, parcelle 10.
34°36’23.31’’ N, 3°22’39.38’’ E, 1 289 m. Wilaya de Djelfa.
Impressionnante image du reboisement de Moudjebara-Zaccar. À l’arrière plan, la chaîne des Sahari; échecs en plaques étendues; quelques pins d’Alep de relativement grandes dimensions. Au premier plan un terrain ruiné par le parcours avec des plants déformés par les abroutissements.
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Photographie n° 8, Abdelkader Chouiha, «Sommet de Sebaa Mokrane». Formations forestières naturelles. Forêt domaniale des Djelal, canton Djelal Chergui . Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision se Zaccar, Secteur Nord, Entité 10, parcelle 36 – compartimentage défectueux. Wilaya de Djelfa.
34°34’07.26’’ N, 3°23’47.84’’ E, 1371 m. – le Sebaa Mokrane culmine en réalité à 1 455m.
Compartimentage réalisé par les techniciens ayant succédé à l’équipe Bérini après l’emprisonnement de ce dernier. Bien avant la matérialisation de l’entité 10, la qualité du travail commençait à décroître préparant peu à peu le terrain aux dévastations actuelles.
L’image représente le sommet du Sebaa Mokrane, point culminant du Djelal Chergui. La forêt bien que très dégradée est facile à reconstituer. Les services concernés ne le font pas pour des raisons que nous n’ignorons pas mais la version des responsables est incontestablement utile à connaître.
Quelques pins d’Alep épars accrochés aux flancs de la montagne ravagée par le surpâturage.
Le Djebel Djelal est bien évidemment inclus dans le Barrage vert originel (1968-1973).
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Photographie n° 9, «Laid K», «Sebaa Mokrane, Zakkar, Djelfa». Formations forestières naturelles. Le Sebaa Mokrane d’un autre angle de prise de vue. Forêt domaniale des Djelal, canton Djelal Chergui, Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité 10, parcelle 37 – compartimentage défectueux. Wilaya de Djelfa.
34°34’06.40’’ N, 3°23’ 45.35’’ E, 1442 m. – le Sebaa Mokrane culmine à 1 455 m.
Le Sebaa Mokrane d’un autre angle de prise de vue. Au premier plan, un pin d’Alep adulte déraciné et couché , un autre penché; sol pierreux,.
Au second plan, le Sebaa Mokrane déboisé mais dont il est extrêmement facile de reconstituer la couverture forestière.
Plus loin, la tache verte du reboisement de Moudjebara.
L’absence de sylviculture dans les formations forestières naturelles apparaît bien sur cette image.
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Photographie n ° 10, Abdelkader Chouiha, «Déforestation». Formations forestières naturelles. Forêt domaniale des Djelal, canton Djelal Chergui, Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité 10, parcelle 56 (parcelle virtuelle car non délimitée). Territoire non compartimenté. Wilaya de Djelfa.
34°33’48.50’’ N, 3°23’43.46’’ E, 1357 m.
Versant dégradé de la forêt domaniale des Djelal; pins d’Alep d’âge moyen épars, aucune régénération probablement du fait du surpâturage. Bois morts ici et là.
Au fond, le Tafara?
Les parties accidentées des territoires inclus dans le Barrage vert originel constituent des réserves de biodiversité.
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• Photographie n°11. « Rachid Douis» ,«Douis general look». Barrages verts erratique et intermittent (1974-2010). Wilaya de Djelfa; structures de gestion non mentionnées.
34°20’56.83’’ N, 2°41’53.95’’ E, 1 159 m.
Vue générale de la ceinture verte de Bordj Douis; nombreux échec mais la vigueur des pins d’Alep survivants montre que le reboisement conduit selon les règles de la sylviculture et de l’aménagement a un avenir très prometteur dans la région des Hautes plaines et de l’Atlas saharien à des altitudes supérieures à 1 000 m. (pluviosité moyenne annuelle supérieure à 250-275 mm.
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Photographie n° 12, « Rachid Douis », «Douis Barrage vert». Barrages verts erratique et intermittent (1974-2010). Wilaya de Djelfa;, structures de gestion non mentionnées.
34°22’09.90’’ N, 2°44’10.85’’ E, 1 177 m.
Vue générale de la ceinture verte de Bordj Douis; échecs au centre de l’image; au premier plan, un gabionnage à fonction non apparente.
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Photographie n° 13, «Rachid Douis», «Barrage vert». Barrages verts erratique et intermittent (1974-2010). Wilaya de Djelfa, structures de gestion non mentionnées.
34°22’23.41’’N, 2°41’58.24’’ E, 1 172 m.
L’image montre une partie de la ceinture verte de Bordj Douis avec ses échecs.
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Photographie n° 14,« Ahmed Gahmani», « Sans titre». Barrages verts erratique et intermittent (1974-2010). Wilaya de Djelfa, structures de gestion non mentionnées.
34°22’08.22’’ N, 2°43’29. 89’’ E, 1 165 m.
Gros plan sur la ceinture verte de Bordj Douis; arbres de grande vigueur en apparence; houppiers bien fournis.
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Photographie n°15, «Zlin», «Forêt d’Echaref». Formations forestières naturelles, wilaya de Djelfa, structures de gestion non mentionnées.
34°32’11.53’’ N, 2°52’53.23’’ E, 1 496 m.
ARBRE D’ÉLITE EN FORÊT DOMANIALE DE SENALBA GHARBI
C’est ce type d’arbre qui avait fait l’émerveillement de Jean Pardé créateur de la science dendrométrique française et connaisseur du pin d’Alep.
Pierre Bouvarel, créateur de la génétique forestière française, nous avait encouragé à la fin des années 1960 à poursuivre nos recherches d’arbres et de peuplements d’élite dans les forêts de la région de Djelfa.
Jean Venet, éminent technologue du bois, était, comme nous, convaincu que le pin d’Alep de l’Atlas saharien central pouvait constituer une matière première importante pour des unités de transformation du bois. Rappelons que le pin d’Alep de Djelfa avait été déroulé en période de pénurie de bois, entre les années 1940 et 1950.
Les perspectives entrevues en 1968-1969 destinaient le pin d’Alep de Djelfa à la production de panneaux de particules dans une première étape. Par la suite on pouvait imaginer une production de panneaux de fibres et de panneaux lattés .
La mise en œuvre de règles sylvicoles autorisait l’espoir d’obtenir des pins d’Alep à fûts droits et bien élagués : matériaux pour des sciages et des déroulages.
Signalons que le pin d’Alep est un bon bois de papeterie une fois levée l’importante contrainte des disponibilités en eau.
Toutes ces perspectives ont été remises en cause après la dispersion en 1969 de l’équipe de forestiers algériens (j’avais par exemple été muté sans explication à Abadla).
La feuille de route des forestiers bulgares appelés à nous remplacer ne comportait ni finalité de développement économique, ni objectif de promotion sociale; pour être bref il était surtout demandé à ces coopérants de produire de la littérature, des tableaux et des cartes à ranger pieusement dans les rayonnages des bureaux administratifs pendant un certain temps. À ma grande surprise, j’ai découvert durant les années 1980 que les dignitaires forestiers avaient trouvé un intérêt matériel personnel à la coopération avec un état communiste réputé pourtant pur et dur.
Rappelons pour terminer enfin que l’aménagement de la forêt domaniale des Senalba Gharbi (environ 40 000 ha) était compris dans le projet Barrage vert originel (cf. : S.Grim – Propositions pour la réorganisation administrative de la circonscription des forêts et de la défense et restauration des sols de Djelfa, 64p., Eaux et Forêts, 1968.
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• Photographie n° 16 – «Lonelydeepheart», «Ain Sefra, Djebel Aissa».Formations forestières naturelles. Wilaya de Naama…
32°56’45.95 » N, 0°28’09.33 »w, 1 906 m. (le Djebel Aissa culmine à plus de 2 000 m.)
Vue d’ensemble de la forêt de Djebel Aissa; essence principale: pin d’Alep, essences compagnes: genévriers et chêne vert. L’image ne traduit pas la réalité d’une forêt clairplantée.
Au premier plan un arbre suranné mort sur pied; tout autour par contre, des arbres vigoureux.
Probablement la station la plus méridionale de toute l’aire du pin d’Alep.
Rapidement visitée en 1972 en compagnie d’universitaires, la station montrait des arbres vigoureux, droits mais fortement branchus faute d’élagage naturel et à fortiori artificiel.
Il n’est pas exclu que des investigations mettent en évidence une race bien différenciée de pin d’Alep. Les cônes par exemple paraissent plus petits à Djebel Aissa que chez les provenances plus septentrionales.
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Photographie n° 17 -Berrahmoune», «Lagurmi».Barrages verts erratique et intermittent (1974-2010). ilaya d’El Bayadh (Géryville).
33°37’51.85 » n, 1°08’16.06 »E, 1 442 m. (le reboisement se trouve à une altitude inférieure).
Reboisement de quelques milliers d’hectares avec de très importantes lacunes non reprises en regarnis.
Zone d’expansion idéale du pin d’Alep pour peu que sont prises des précautions techniques basiques: choix des provenances, éducation correcte des plants, tenue des sommiers, regarnis éventuels, dépressages lorsque nécessaire…
À environ 13 km d’El Bayadh et à 7 km du reboisement de Stitten.
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Photographie n°18; «NRequieq», «Près de Sidi Bouzid» . Barrages verts erratique et intermittent (1974-2010). Wilaya de Laghouat.
34°19’42.47 » N, 2°15’19.50 » E, 1 299 m.
L’image représente un jeune reboisement de pin d’Alep sous la neige . Il faut montrer sans cesse des paysages de la zone du Barrage vert sous la neige parce que beaucoup s’imaginent qu’on a proposé au reboisement il y a quatre décennies des territoires désertiques. Les formations forestières de la zone du Barrage vert doivent être également montrées sans relâche.
Il s’agit ici d’un reboisement longeant la route nationale N1A reliant la wilaya de Djelfa à celle de Laghouat. Cette route a été réalisée dans le cadre des programmes spéciaux de la wilaya du Titteri (1969) et de la daira d’Aflou ( quelque temps plus tard).
C’est ce qui reste d’une bande routière de reboisement édifiée sur le modèle de celles réalisées dans l’ancienne wilaya du Titteri à partir de 1969.
Pour autant qu’on peut en juger, la hauteur moyenne de la plantation pourrait avoisiner le mètre.
L’altitude de cette plantation – plus de 1 300 m. – pouvait laisser espérer, en matière de reprise, des résultats bien meilleurs.
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Photographie n°19; «Laid K», «Reboisement de Aassila, (stade perchis), Zénina, Djelfa». Barrages verts erratique et intermittent (1974-2010); wilaya de Djelfa.
PROBABLEMENT L’UNE DES PLUS BELLES PLANTATIONS FORESTIÈRES DES HAUTES PLAINES ET DE L’ATLAS SAHARIEN.
34°25’14.38 » N, 2°25’54.24 » E, 1 089 m.
Ce vaste reboisement (6 000 ha environ ?) se trouve à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Zénina (El Idrissia).
Arbres efectivement au stade perchis (une vingtaine de centimètres de diamètre à hauteur d’homme). Fûts cylindriques, ramifications fines et sensiblement à angle droit par rapport au tronc, bon élagage naturel…
Ce que pourrait être le Barrage vert dans les conditions écologiques les plus favorables.
Le peuplement devrait faire l’objet d’une éclaircie dont le résultat serait inscrit dans un sommier. En foresterie, le reboisement est un cas particulier de la sylviculture et ne doit jamais être dissocié de l’aménagement.
À classer impérativement comme peuplements à graines.
Le visiteur de ce site remarquera que nous sommes bien loin des appréciations désinvoltes de journalistes paresseux sinon stipendiés.
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Photographie n°20; «Alaamayad», «Sans titre français». Formations forestières naturelles.Wilaya de M’Sila.
35°02’40.30 » N, 4°16’47.50 » E, 1 113 m.
Forêt domaniale du Djebel Messaad, peuplement de pin d’Alep d’aspect bien venant, d’âge moyen , très clairplanté – une jeune futaie apparemment.
L’aménagement de la forêt de Djebel Messaad était prévu dans le cadre du projet de développement proposé et retenu par le gouvernement en 1969 (cf. S.Grim – Propositions pour la réorganisation administrative de la circonscription des forêts et de la défense et restauration des sols de Djelfa; 64 p.; Eaux et Forêts, 1968).
Encore une fois, le Barrage vert, à ses débuts, n’a jamais été cette bande forestière de 1 500 km de long et de 20 km de large comme on en fait état encore trop souvent.
En 1968-1969 le Barrage vert à défaut de reposer sur la science, devait obéir à des impératifs techniques précis (cf. S.Grim – Le préaménagement forestier, volume 1, chapitre 20, 1989.
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1. Photographie n° 21 – « Moussi Mohamed», «Vue depuis le sommet de Antar»; Barrages verts erratique et intermittent -1974-1989; wilaya de Naama.
33°34’57.45’’ N, 0°17’46.10’’ E, 1 664 m.
Le reboisement se trouve à une altitude moins élevée : 1 200-1 300 m.
Une partie de la ceinture verte de Méchéria; au pied du Djebel Antar qui culmine à une hauteur de plus de 1 700 m.
Les échecs sont nombreux mais l’adaptation du pin d’Alep à une aridité aussi importante incite à poursuivre l’expérience en s’entourant de garanties techniques (cf. S.Grim – Le préaménagement forestier, volume 1, chapitre 20, 1989).
Des regarnis sont nécessaires en même temps que des précautions sylvicoles de bon aloi.
Le compartimentage de la future forêt devrait être uniformément de type orthogonal en raison de la topographie sensiblement plane.
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Photographie n° 22 – «Nabil Benmoussa», «Bayadh sous la neige», Barrages verts erratique et intermittent – 1974-1989; wilaya d’El Bayadh (Géryville).
33°40’05.56’’ N, 1°02’04.10’’ E, 1 361 m.
Image de la bande routière de reboisement à la sortie est d’El Bayadh vers Boualem, Aflou, Djelfa…
Cette bande routière de reboisement a été réalisée sur le modèle préconisé en 1968-1969 pour la partie sud de la wilaya du Titteri. La photographie ne montre pas l’état réel du reboisement qui présente d’importantes lacunes.
Sous la neige, la plantation paraît de belle venue; au stade perchis (15 à 20 cm de diamètre à hauteur d’homme environ).
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Photographie n° 23 – «NRequieq», «RN 23», Barrages verts erratique et intermittent – 1974-1989; wilaya de Laghouat.
34°07’09.28’’ N, 2°05’33.62’ E, 1 414 m.
La ceinture verte d’Aflou à la sortie nord-ouest de la ville, en direction de Gueltet-Sidi-Saad, Ain Deheb, Tiaret…
L’image représente l’extrémité sud-ouest d’un important reboisement réalisé à
proximité de la ville d’Aflou.
Les échecs sont importants mais encore une fois les précautions techniques de base n’ont pas été prises; peut-être environ 2 000 ha de plantations à l’origine.
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Photographie n° 24 – «Chouiha AEK», «Forêt Senalba Djelfa»; Formations forestières naturelles de la steppe et de l’Atlas saharien, wilaya de Djelfa.
34°39’06.38’’ N, 3°10’19.94’’ E, 1 311 m.
Forêt domaniale de Senalba Chergui, canton Mezreb el Ali.
Dans les parties les moins accidentées – sensiblement plates, le réseau de compartimentage fait fonction de voirie.
L’excellente race de pin d’Alep de l’Atlas saharien central a déjà été évoquée; ici l’image représente des phénotypes particulièrement droits (et très bien élagués à l’exemple du sujet apparaissant au premier plan).
«Le Barrage vert originel et l’aménagement généralisé des forêts naturelles excessivement coûteux et pas rentables» constituent donc des arguments indéfendables.
L’assertion qui veut que l’assiette du réseau de compartimentage entraîne une dénudation excessive des peuplements est tout aussi dénuée de fondement.
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Photographie n° 25 – «Abou Joumana», «Vent de sable»; Conditions écologiques dans les Hautes plaines et l’Atlas saharien, wilaya de M’Sila.
35°07’27.40’’ N, 4°05’48.01’’ , 819 m.
L’image représente un vent de sable sur la localité d’El Hamel. El Hamel est l’un des sites emblématiques – avec Tadmit par exemple – du Barrage vert erratique, 1974-1989. L’échec du projet dans cette région aride apparaît nettement sur l’imagerie Google Earth.
Dans les régions concernées par le Barrage vert originel, l’érosion éolienne est aussi dommageable à l’environnement et à l’économie que l’érosion hydrique.
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Des techniciens de la sylviculture ont bien mérité de l’Algérie forestière, des photographes amateurs aussi.»
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La méthode d’aménagement mise en application dans les Monts de Daia et de Saida entre 1973 et 1986 et dans l’Atlas saharien central entre 1968 et 1973 devait déboucher sur l’utilisation des systèmes d’information géographiques (SIG). Des cartes informatisées de 3 séries de la forêt d’Ain Zeddim ont été réalisées en 1988 par l’administration forestière de la Région wallonne sur la base du travail de nos techniciens; l’opération devait se poursuivre pour d’autres territoires forestiers.
Pour revenir à la publicité figurant dans la rubrique «Forêts de Saida» de ce site, le visiteur pourra se faire une idée de l’arriération dans laquelle la foresterie algérienne a été volontairement maintenue.
Est-ce trop demander à la hiérarchie forestière de Saida que de poursuivre les opérations de protection et de mise en valeur des forêts qu’elle est sensée gérer?
Deux de mes messages en copié-collé relatifs au Barrage vert et adressés au site djelfa.com. Destinés spécialement aux amis forestiers de Saida pour leur donner une idée de ce que pourrait être la matière du site consacré à la forêt qui a fait l’objet de travaux d’aménagement dans les années 1970et 1980.
Les messages sont longs mais ont une grande valeur documentaire. Il n’est pas exclu d’ailleurs d’inclure une rubrique Barrage vert dans le site web envisagé avec Menaoueri Mir et Lakehal Belabbbas – au passage, indiquons que d’autres collaborations sont les bienvenues.
Voici donc les messages.
Message du 24 octobre 2010.
« Nous poursuivons la présentation du Barrage vert originel – né encore une fois à Djelfa – comme si Djelfa.com était une revue de technique forestière ce qu’il n’est pas, j’en conviens. Nous donnons en même temps des arguments à tous ceux qui voudraient critiquer l’approche tout en les encourageant à formuler d’autres propositions.
Pour notre part nous continuerons à répéter, jusqu’à preuve du contraire : OU LE BARRAGE VERT ORIGINEL OU LE DÉSERT JUSQU’À LA MER.
Photographie n° 1; Abdelkader Chouiha, «Champignon Bolet», Direction régionale de Messaad, Centre de gestion de Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 8, parcelle n° 18.
34°36’02.94’’ N, 3°20’54.23’’ E, 1255 m.
Arbre apparemment d’une quinzaine de cm de diamètre; tapis d’aiguilles en mélange avec d’autres débris végétaux dont la décomposition formera un humus structurant le sol,
L’image traduit parfaitement l’un des objectifs recherché à travers le Barrage vert originel: reconstituer un sol détérioré par le surpâturage, favoriser l’infiltration des précipitations au détriment du ruissellement, lutter contre les érosions éolienne et hydrique…
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Photographie n°2, Abdelkader Chouiha, «Reboisement de Moudjebara»; Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n°4, parcelle n°87.
34°36’40.17’’ N, 3°23’18.86’’ E, 1252 m.
Excellente image du reboisement de Moudjebara-Zaccar-Ksar Zeira qui paraît s’étendre à l’infini; comme pour les autres photographies Panoramio, la date de prise de vue n’est pas indiquée. Les échecs sont apparents mais les pins d’Alep qui ont survécu paraissent bien venants. Les arbres semblent avoir une hauteur minimale de 4 m; quelques sujets pourraient atteindre 6 m.
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Photographie n°3, Abdelkader Chouiha, «Reboisement de Moudjebara»; Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 3, parcelle 85 (numérotation provisoire).
34°38’17.04’’ N, 3°19’13.70’’ E, 1 191 m.
Quelques cyprès d’une hauteur supérieure à 6 m sur apparemment 4 rangées. L’aspect est peu vigoureux; le genre Cupressus ne devait pas être introduit dans les territoires concernés par le Barrage vert originel au moins dans les premières années; on l’a fait malgré tout avec les résultats bien apparents sur la photographie de Abdelkader Chouiha.
Au loin on devine les surfaces complantées en pin d’Alep.
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Photographie n°4, Abdelkader Chouiha, «Document sans titre français»; Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 5, parcelle 36.
34°37’35.88’’ N, 3°21’ 19.02’’ E, 1 219 m.
L’image montre une des lisières du reboisement emblématique du Barrage vert originel. Les arbres paraissent d’une taille élevée (rappelons que nous ne disposons ni de la date de plantation ni de l’année de prise de vue) avec un houppier bien fourni. On ne peut en dire plus.
Au premier plan, un amas de terre sur un terrain ruiné par le surpâturage.
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Photographie n°5, Selt A «Sans titre»; Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 3, parcelle 82.
34°38’19.90’’ N, 3°20’02.20’’ E, 1 194 m.
Un amas de terre sur un terrain ruiné par le surpâturage; lisère du reboisement montrant des arbres très bien venants , de belle hauteur avec un houppier abondamment fourni. Exactement ce que l’on espérait d’un reboisement dans ces régions semi arides.
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Photographie n° 6, Selt A, «Frêne», Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 8, parcelle 44.
34°35’35.76’’ N, 3°21’57.33’’ E, 1 285 m.
L’image représente un arbuste au feuillage vert très fourni que l’auteur de la prise de vue identifie à un Frêne. Excellente initiative que celle d’avoir mis en ligne une image qui montre un biotope exceptionnel dans un environnement en apparence uniformément semi aride.
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Photographie n° 7, Abdelkader Chouiha, «Document sans titre français», Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 7, parcelle 10.
34°36’23.31’’ N, 3°22’39.38’’ E, 1 289 m.
Impressionnante image du reboisement de Moudjebara-Zaccar. À l’arrière plan, la chaîne des Sahari; échecs en plaques étendues; quelques pins d’Alep de relativement grandes dimensions. Au premier plan un terrain ruiné par le parcours avec des plants déformés par les abroutissements.
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Photographie n° 8, Abdelkader Chouiha, «Sommet de Sebaa Mokrane», forêt domaniale des Djelal, canton Djelal Chergui, forêt naturelle. Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision se Zaccar, Secteur Nord, Entité 10, parcelle 36 – compartimentage défectueux.
34°34’07.26’’ N, 3°23’47.84’’ E, 1371 m. – le Sebaa Mokrane culmine en réalité à 1 455m.
Compartimentage réalisé par les techniciens ayant succédé à l’équipe Bérini après l’emprisonnement de ce dernier. Bien avant la matérialisation de l’entité 10, la qualité du travail commençait à décroître préparant peu à peu le terrain aux dévastations actuelles. L’actuel responsable des réalisations forestières, Rabah Khaled pourrait, compte tenu de son ancienneté dans la région, apporter des explications sur ces réalisations «post Bérini»; il ne faut jurer de rien mais il est peu probable que des responsables forestiers le fassent; on nous a déjà prévenus qu’ils se moquent et de l’imagerie Google Earth et des photographies visibles sur internet.
L’image représente le sommet du Sebaa Mokrane, point culminant du Djelal Chergui. La forêt bien que très dégradée est facile à reconstituer. Les services concernés ne le font pas pour des raisons que nous n’ignorons pas mais la version des responsables est incontestablement utile à connaître.
Quelques pins d’Alep épars accrochés aux flancs de la montagne ravagée par le surpâturage.
Le Djebel Djelal est bien évidemment inclus dans le Barrage vert originel (1968-1973).
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Photographie n° 9, Laid K, «Sebaa Mokrane, Zakkar, Djelfa». Le Sebaa Mokrane d’un autre angle de prise de vue. Forêt domaniale des Djelal, canton Djelal Chergui, Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité 10, parcelle 37 – compartimentage défectueux.
34°34’06.40’’ N, 3°23’ 45.35’’ E, 1442 m. – le Sebaa Mokrane culmine à 1 455 m.
Le Sebaa Mokrane d’un autre angle de prise de vue. Au premier plan, un pin d’Alep adulte déraciné et couché , un autre penché; sol pierreux,.
Au second plan, le Sebaa Mokrane déboisé mais dont il est extrêmement facile de reconstituer la couverture forestière.
Plus loin, la tache verte du reboisement de Moudjebara.
L’absence de sylviculture dans les formations forestières naturelles apparaît bien sur cette image.
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Photographie n ° 10, Abdelkader Chouiha, «Déforestation»; Forêt domaniale des Djelal, canton Djelal Chergui, Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité 10, parcelle 56 (parcelle virtuelle car non délimitée). Territoire non compartimenté.
34°33’48.50’’ N, 3°23’43.46’’ E, 1357 m.
Versant dégradé de la forêt domaniale des Djelal; pins d’Alep d’âge moyen épars, aucune régénération probablement du fait du surpâturage. Bois morts ici et là.
Au fond, le Tafara?
Les parties accidentées des territoires inclus dans le Barrage vert originel constituent des réserves de biodiversité.
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Les preuves de ce que nous écrivons dans le site djelfa.com depuis 2007 commencent à apparaître grâce à Google Earth et à l’imagerie Panoramio.
Nous n’omettrons pas de rappeler régulièrement que le chef de district Abdelhamid Bérini fut emprisonné à l’instigation des dignitaires du secteur forestier – les noms Benaissa Hakka, Abdelkader Bourahla, Rabah Dekhli, Mimoun Haddou, Abdallah Ghebalou, Aissa Abdellaoui, Abdelmalek Saidi, Abderebbou Ourabah, Hachemi Hamchaoui… disent-ils quelque chose aux visiteurs de ce site?
Avant Bérini, Abderrahmane Chaoui, premier chef de service des forêts, fut également mis en prison pour avoir redressé l’administration forestière désertée par son encadrement après le 19 mars 1962.
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Grim
25 octobre 2010
Est sans doute venu le moment de présenter quelques images concernant la forêt naturelle voisine des reboisements du Barrage vert originel (1968-1973), des photographies pouvant être considérées comme illustrant les Barrages verts erratique et intermittent. Nous répétons qu’aucune information vérifiable ne permet de se faire une opinion sur ces deux opérations qui durent à présent depuis 36 ans et qui ont représenté un investissement financier considérable puisque des centaines de milliers d’hectares ont officiellement été reboisés durant cette période.
Sur le Barrage vert originel qui n’a duré que 5 ans nous disposons de beaucoup plus d’indications puisque – nous nous répétons – d’une part la doctrine est exposée dans le chapitre 20 du volume 1 de l’ouvrage «Le préaménagement forestier» et que d’autre part son concepteur, l’ingénieur civil des eaux et forêts Grim – moi-même – se dit depuis 36 ans disposé à fournir toute explication complémentaire à ce qu’il a déjà exposé.
Il faut répéter également que faute de doctrine de remplacement, il est permis de continuer à affirmer : «OU LE BARRAGE VERT ORIGINEL OU LE DÉSERT JUSQU’À LA MER.»
Peut-être faut-il également préciser que les photographes amateurs de Panoramio n’avaient pas pour objectif de mettre en ligne une sorte de diaporama du Barrage vert; c’est moi qui, parmi toutes les illustrations de paysages figurant sur le web, sélectionne ce qui pourrait contribuer à illustrer un projet vieux de 40 ans et que la majorité de la population aujourd’hui peine à en saisir les modalités comme les finalités.
Il n’est pas également inutile de souligner que le Barrage vert est cité encore de temps à autre de par le monde comme un exemple de tentative d’envergure d’enrayer la désertification. Dernièrement un représentant des Nations Unies en visite en Algérie n’a pas manqué de souligner le rôle précurseur de l’Algérie dans la lutte contre la stérilisation des terres.
Les capacités de réalisations forestières positives de l’Algérie de 2010 sont insignifiantes comparativement à celles de la fin des années 1960. Abdelhamid Bérini n’avait que le niveau de l’ancien certificat d’études mais aucun ingénieur forestier, aucun docteur es sciences forestières d’aujourd’hui ne possède ses compétences professionnelles. Je le dis tout net et personne ne me contredira si ce n’est par l’invective.
Revenons à présent à plus concret, plus vérifiable.
BARRAGE VERT ERRATIQUE, BARRAGE VERT INTERMITTENT ET FORMATIONS FORESTIÈRES NATURELLES.
Photographie n°11, Barrages verts erratique et intermittent (1974-2010), wilaya de Djelfa; Rachid Douis ,«Douis general look»; structures de gestion non mentionnées.
34°20’56.83’’ N, 2°41’53.95’’ E, 1 159 m.
Vue générale de la ceinture verte de Bordj Douis; nombreux échec mais la vigueur des pins d’Alep survivants montre que le reboisement conduit selon les règles de la sylviculture et de l’aménagement a un avenir très prometteur dans la région des Hautes plaines et de l’Atlas saharien à des altitudes supérieures à 1 000 m. (pluviosité moyenne annuelle supérieure à 250-275 mm.
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Photographie n° 12, Barrages verts erratique et intermittent (1974-2010), wilaya de Djelfa; Rachid Douis «Douis Barrage vert», structures de gestion non mentionnées.
34°22’09.90’’ N, 2°44’10.85’’ E, 1 177 m.
Vue générale de la ceinture verte de Bordj Douis; échecs au centre de l’image; au premier plan, un gabionnage à fonction non apparente.
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Photographie n° 13, Barrages verts erratique et intermittent (1974-2010), wilaya de Djelfa; Rachid Douis «Barrage vert», structures de gestion non mentionnées.
34°22’23.41’’N, 2°41’58.24’’ E, 1 172 m.
L’image montre une partie de la ceinture verte de Bordj Douis avec ses échecs.
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Photographie n° 14, Barrages verts erratique et intermittent (1974-2010), wilaya de Djelfa; Ahmed Gahmani « Sans titre», structures de gestion non mentionnées.
34°22’08.22’’ N, 2°43’29. 89’’ E, 1 165 m.
Gros plan sur la ceinture verte de Bordj Douis; arbres de grande vigueur en apparence; houppiers bien fournis.
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Photographie n°15, formations forestières naturelles, wilaya de Djelfa, structures de gestion non mentionnées.
34°32’11.53’’ N, 2°52’53.23’’ E, 1 496 m.
ARBRE D’ÉLITE EN FORÊT DOMANIALE DE SENALBA GHARBI
C’est ce type d’arbre qui avait fait l’émerveillement de Jean Pardé créateur de la science dendrométrique française et connaisseur du pin d’Alep.
Pierre Bouvarel, créateur de la génétique forestière française, nous avait encouragé à la fin des années 1960 à poursuivre nos recherches d’arbres et de peuplements d’élite dans les forêts de la région de Djelfa.
Jean Venet, éminent technologue du bois, était, comme nous, convaincu que le pin d’Alep de l’Atlas saharien central pouvait constituer une matière première importante pour des unités de transformation du bois. Rappelons que le pin d’Alep de Djelfa avait été déroulé en période de pénurie de bois, entre les années 1940 et 1950.
Les perspectives élaborées en 1968-1969 destinaient le pin d’Alep de Djelfa à la production de panneaux de particules dans une première étape.Par la suite on pouvait imaginer une production de panneaux de fibres et de panneaux lattés .
La mise en œuvre de règles sylvicoles autorisait l’espoir d’obtenir des pins d’Alep à fûts droits et bien élagués : matériaux pour des sciages et des déroulages.
Signalons que le pin d’Alep est un bon bois de papeterie mais demeure l’importante contrainte des disponibilités en eau.
Toutes ces perspectives ont été remises en cause après la dispersion en 1969 de l’équipe de forestiers algériens (j’avais par exemple été muté sans explication à Abadla).
La feuille de route des forestiers bulgares appelés à nous remplacer ne comportait ni finalité de développement économique, ni objectif de promotion sociale; pour être bref il était surtout demandé à ces coopérants de produire de la littérature, des tableaux et des cartes à ranger pieusement dans les rayonnages des bureaux administratifs pendant un certain temps. À ma grande surprise, j’ai découvert durant les années 1980 que les dignitaires forestiers avaient trouvé un intérêt matériel personnel à la coopération avec un état communiste réputé pourtant pur et dur.
Rappelons pour terminer enfin que l’aménagement de la forêt domaniale des Senalba Gharbi (environ 40 000 ha) était compris dans le projet Barrage vert originel (cf. : S.Grim – Propositions pour la réorganisation administrative de la circonscription des forêts et de la défense et restauration des sols de Djelfa, 64p., Eaux et Forêts, 1968.»
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Le commentaire d’autres images Panoramio des Hautes plaines et de l’Atlas saharien concernant le Barrage vert se poursuivra; il me semble que la région forestière de Saida est pauvre en ce type d’illustrations.
Avant d’être appliquée dans les Monts de Daia et de Saida, la méthode d’aménagement sur compartimentage préalable l’a d’abord été dans la partie centrale des Hautes plaines et de l’Atlas saharien; aussi j’interviens également sur le site djelfa.com depuis 2006.
Je reproduis ici le dernier message que j’ai transmis sur ce site djelfaoui.
«Chacun peut porter les appréciations qu’il veut sur ce qui a été réalisé dans la région de Djelfa en matière de sylviculture et de l’un de ses cas particuliers, le Barrage vert originel (1968-1973); peut-être est-il souhaitable – sinon nécessaire ou indispensable – que les points de vue soient argumentés.
L’équipe qui a oeuvré pour la conservation du patrimoine forestier de l’Atlas saharien central a été dispersée en 1969; des éléments résidant à Djelfa et convaincus de la nécessité de poursuivre le travail engagé en 1968 l’ont poursuivi dans une ambiance d’hostilité sur laquelle nous pourrons revenir; après l’emprisonnement de Bérini, la qualité du travail s’en ressentira et nous pourrons également en reparler et le prouver.
La technique forestière à Djelfa s’est donc effondrée après l’arrestation de Bérini. Les archives du travail réalisé par cet excellent forestier ont probablement été détruites; je rappelle que les cartes et autres données que j’avais en ma possession ont été emportées suite à l’effraction de mon bureau en septembre 1973 par le tandem Kadik-Zerhouni, alors co-gestionnaires du centre de recherches forestières.
La providence a décidé que le travail pouvait être reconstitué partiellement à partir de l’imagerie Google Earth; c’est ce que je m’efforce de faire depuis décembre 2009 mais à la vitesse de l’escargot compte tenu de mes compétences quasi nulle en matière de traitement des images satellitaires – et des images tout court d’ailleurs.
La providence ne s’est pas l’imitée à l’imagerie Google Earth; elle nous a également aidé par le biais des photographies Panoramio mises en ligne par Abdelkader Chouiha et ses émules – qui sont tous pour moi des inconnus et que je salue bien bas pour leur initiative.
Photographie n° 1; Abdelkader Chouiha, «Champignon Bolet», Direction régionale de Messaad, Centre de gestion de Ain el Ibel, Subdivision de Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n° 8, parcelle n° 18.
34°36’02.94 » N, 3°20’54.23 » E, 1255 m.
Arbre apparemment d’une quinzaine de cm de diamètre; tapis d’aiguilles en mélange avec d’autres débris végétaux dont la décomposition formera un humus structurant le sol,
L’image traduit parfaitement l’un des objectifs recherché à travers le Barrage vert originel: reconstituer un sol détérioré par le surpâturage, favoriser l’infiltration des précipitations au détriment du ruissellement, lutter contre les érosions éolienne et hydrique…
Photographie n°2, Abdelkader Chouiha, «Reboisement de Moudjebara»; Direction régionale de Messaad, Centre de gestion d’Ain el Ibel, Subdivision de
Zaccar, Secteur Nord, Entité de reboisement n°8, parcelle n°87.
34°36’40.17 » N, 3°23’18.86 » E, 1252 m.
Excellente image du reboisement de Moudjebara-Zaccar-Ksar Zeira qui paraît s’étendre à l’infini; comme pour les autres photographies Panoramio, la date de prise de vue n’est pas indiquée.Les échecs sont apparents mais les pins d’Alep qui ont survécu paraissent bien venants. Les arbres semblent avoir une hauteur minimale de 4 m; quelques sujets pourraient atteindre 6 m.
(à suivre) »
Ceux qui s’intéressent au Barrage vert originel (1968-1973) pourront se retrouver grâce aux coordonnées géographiques mentionnées.
Nous procéderons de même lorsque nous évoquerons notre travail de la région de Sidi Embarek (Garrigues).
Amis de Saida, vous lire est un bonheur.
Abbas, Menaoueri, j’inaugure cette rubrique en y transférant nos trois derniers messages. À l’avenir, je suggère que nous intervenions uniquement dans cet espace.
1. Grim – 21 octobre 2010
Abbas, c’est un état des lieux sans faille que tu viens de dresser. Je reconnais bien Abbas qui malgré les tensions, les pressions a tenu bon considérant que des risques méritaient d’être pris pour mener à bien ce projet de préaménagement – qui a pris un nouveau nom depuis; on parle maintenant de «Méthode d’aménagement sur compartimentage préalable» qui se décompose en deux volets: «Orthogonal», (mis en application dans la région de Saida) et non rectiligne (appliqué en 1993-1994 sur une petite superficie dans la forêt de Bainem).
Tu te souviens de ce que les dignitaires disaient de nous; nous sommes en 2010 et je ne pense pas que nos agents aient à rougir de ce qu’ils ont réalisé.
La providence a voulu que notre travail soit visible sur Google Earth; tout un chacun peut se faire une opinion sur ce qui a été réalisé par le personnel de Saida.
C’est une sinistre plaisanterie que de prétendre faire de la sylviculture en ayant recours à des «privés»; où vont les éventuels produits de la sylviculture lorsque l’unité de panneaux de particules de Telagh n’existe plus?
Par ailleurs tout le monde sait que le recours à ces «privés» est un moyen d’arrondir ses fins de mois; je n’en dis pas plus pour ne pas contrarier le gestionnaire de ce site dont nous sommes les invités.
Avant d’aller plus loin je te demande de transmettre mon salut fraternel à tous ceux que tu as cités; toi, moi, Menaouri et peut-être d’autres nous attacherons à présent à exposer notre méthode et nos résultats sur internet.
Si cela est possible, fais savoir à Senouci Brahmi que je prie pour son bon rétablissement.
Je te répète que tu as réalisé un travail fondamental: comparaison de notre technique avec celle des forestiers bulgares dans la forêt de Tendfelt; Didaoui et Belkhodja ont également fait un important travail cartographique en comparant le découpage cadastral de l’administration forestière française et notre propre découpage.
Tu imagines sans doute que nous avons beaucoup de choses à nous dire; donnons-nous le temps de le faire.
Tu confirmes, pour ce qui est du niveau technique du personnel forestier, mes appréhensions. Le niveau technique des techniciens de la forêt s’est effondré…probablement à jamais.
Entre 1965 et 1968 j’ai travaillé dans d’excellentes conditions avec des chefs de district comme Mohamed Mehenni et Said Kebab;
En 1968-1969 avec des préposés comme Abdelhamid Bérini, Mohamed Boussiri, Younès Atek…
En 1973 avec d’autres préposés comme Belhamel, Yahiaoui…
En 1980 avec des agents comme Lakehal Belabbas, Abdelkader Djiid, Mohamed Marok…
Je ne t’apprends rien en te disant que les ingénieurs forestiers se sont toujours considérés comme dispensés de tout travail de terrain.
Oui, j’ai bien senti que la compétence dans notre corporation s’est effondrée…probablement à jamais une nouvelle fois.
J’aimerais également avoir des nouvelles du garde forestier Chikh Mokaddes chef de la kasma FLN créée spécialement dans les années 1980 pour nous empoisonner l’existence; des gardes forestiers «moudjahiddine» également.
J’attendrai donc que tu aies plus de temps pour envisager avec toi et Menaouri les modalités de construction du site dédié à la pineraie de Saida; ce sera notre dernière contribution – toujours fi sabil Allah – à la forêt et au peuple d’Algérie.
Je crois que le gestionnaire de ce site a créé une rubrique forestière; j’essaierai aujourd’hui-même d’y transférer ton message et le mien.
Forestières salutations.
Lakehal Bel Abbes
2. Lakehal Bel Abbes – 20 octobre 2010
Lakehal Bel Abbes
Monsieur GRIM ,jai bien lu vos réponses à monsieur ménaouri ,premierement en ce qui concerne le compartimentage éffectué a rekrisset il a été realiser par l’agent Chirifi Ameur sur une partie du canton Rèkrisset foret domaniale de hassasnas porter sur carte mais il n’a pas eu d’établissement de notice ou d’écris sur ce compartimentage en maquis de chene vert et de genevrier et depuis personne n’à chercher à poursuivre ou d’inover une formule propre à ce type de foret et d’especes
en ce qui concerne les agents et ouvriers qui ont participés à l’application du pré-amenagement
-Djid se trouve a Tiaret et travaille a son propre compte
-Bel abbaci naceur, est en retraite et se trouve a Saida
-Didaoui est en activité a la Safa-Dahra a Sidi Amar
-Brahmi Senouci est en retraite ,il habite a Tighenif, il est actuellement malade.
-Rahmani et Belkhodja sont en retraite et se trouve a SAIDA
-Belhadi Berezoug est decédé
-Derouiche était Directeur de la peche a Mostaganem derniere information.
-Boucif Mohamed en retraite aprés avoir réintégré l’administration des forets,les agents comme Zerouki Moussa,Kouider,Hadj ,Belkacem, en retraite, je les vois de temps en temps au Douar o/ Zerouki ou a Saida, le chef de chantier Fekih miloud est en retraite et habite YOUB avec Kandouci Laredj
-Kheira est en retraite et vie toujours a Saida, elle est vraiment vieille
-Sediri mohamed travaille dans un centre de formation profesionnelle,là c’est a peu prés ce que j’ai a dire des Agents qui ont terminés avec nous et sans oublier ceux qui sont partis pour des raisons personnelle
-Actuellement je n’ai pas beaucoup de temps a consacrer a l’internet mais j’espere que dés que je prend ma retraite j’aurais tous le temps à m’occuper de reprendre la pré-occupation du pré-amenagement et des forets en particulier—-donnez moi un peu de temps pour pouvoir vous informer sur la situation actuelle des forets compartimenteés ,incendie, coupes des futaies de la premiére série de Ain Zedim ,coupes sauvages de beaux arbres de pin d’alep qui longeait et couvraient les chabets.–
-Reprises de l’infrastructure(pistes) anciennes par l’administrations des forets en foret compartimentés sans tenir compte des routes forestiéres réalises dans le cadre du pré-amenagement etc…..non entretiens des routes forestiéres éxistantes, travaux de sylviculture confiés a des entreprises privés sans encadrement d’ingénieurs ayant une connaissance de sylviculture ,dés que j’aurais le temps et la vérification de l’état des differentes forets toucheées par le compartimentage du pré-amenagement que j’ai toujours défendu l’ors des travaux de repeuplement entrepris par l’Administrations des forets à ce que les parcelles soient respectés et que toutes ces interventions ne sont pas consignes ,donc il y à beaucoup à dire parce que aucun forestiers ne s’est interéssé à poursuivre ou a rechercher d’autre amélioration à la sauvegarde de nos forets
-j’aurais à répondre à ceux qui critique la méthode du pré-amenagement,cout à l’hectare qu je connais bien les lignes restilignes en relief accidenté mais personne n’ose amélioré ou trouver la méthode du pré-aménagement en terrain accidenté que nous n’avions pas put terminer pour les raisons que nous connaissons tous
-Pour le site je vais faire quelque chose et en vous demanderas de nous enriontés………..A BIENTOT
Menaoueri
3. Menaoueri – 20 octobre 2010
Menaoueri. Monsieurs,les forestiers notre foret à besoin d’aide c’est notre poumons,elle à subi de plusieurs dégradation naturelle et humain ,elle à besoin de nous pour la sauvée ,c’est pour cela ce site est très intéressant pour partager nos idée .
TRÈS CORDIALEMENT