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imgbiodiversite1.gifNEW YORK (Nations Unies), 22 mai (Xinhua) — Les Nations Unies  ont célébré jeudi la Journée internationale pour la diversité  biologique en éveillant les consciences aux conséquences  dévastatrices de l’extinction d’espèces irremplaçables qui se  poursuit plus rapidement que jamais. 

« Un cinquième des animaux d’élevage est menacé d’extinction,  une espèce disparaissant en moyenne tous les mois. Et sur les 7000 plantes qui ont été domestiquées depuis l’apparition de  l’agriculture, c’est-à-dire depuis plus de 100 siècles, notre  alimentation n’en utilise qu’une trentaine. C’est bien trop peu  pour que notre stratégie de survie ne soit pas vouée à l’échec », a indiqué jeudi le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.  

Le changement climatique complique encore la situation, a-t-il  rappelé. Les fluctuations des températures et des précipitations  perturbent gravement les récoltes. Aux dires des experts, elles  pourraient coûter à l’Afrique australe jusqu’à 30 % de son maïs  d’ici à 2030. La diversité des cultures et des espèces domestiques est la meilleure garantie de sécurité face à ce phénomène. 

La production animale contribue elle-même largement au  changement climatique en produisant plus de gaz à effet de serre que les transports, et elle menace donc directement la diversité biologique, a affirmé le secrétaire général, rappelant que le cinquième environ de la biomasse animale terrestre se répartit dans ce qui était jadis l’aire d’habitat des espèces sauvages et qui pourrait servir à atténuer considérablement les effets du  changement climatique. 

Dans un monde où l’on s’attend que la population augmente de moitié avant 2050, une telle évolution peut se traduire par la pénurie alimentaire et la malnutrition générales qui offrent un  terrain fertile à la pauvreté, à la maladie, voire à la guerre, a- t-il dit. 

« La diversité biologique de la planète est donc une richesse  indispensable au250pxgemcorn.jpg développement et à la sécurité, c’est-à-dire que  non seulement le bétail et les cultures productives, mais aussi  les milliers de plantes et d’animaux des forêts, des mers et de  tous les autres habitats, doivent être protégés si l’on veut  maintenir l’équilibre de l’environnement mondial », a souligné M. Ban Ki-moon.  

Le secrétaire général a appelé à appuyer la mise en oeuvre du  Plan d’action mondial pour les ressources génétiques animales,  adopté en 2007 dans le cadre d’une réunion appuyée par  l’Organisation des Nations Unies. 

 Pour sa part, le Programme des Nations Unies pour  l’environnement (PNUE) rappelle que l’activité humaine conduit à  l’extinction des espèces animales sur la terre à un rythme 100 à 1.000 fois supérieur au rythme naturel.

Copyright 2004: pour l’Agence de Presse Xinhua

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